“Le concept d’impact environnemental désigne l’ensemble des modifications qualitatives, quantitatives et fonctionnelles de l’environnement (négatives ou positives) engendrées par un projet, un processus, un procédé, un ou des organismes et un ou des produits, de sa conception à sa « fin de vie ».” – L’ADEME.
C’est plus clair, non ?
Pour ceux d’entre vous qui, comme nous, ne sont pas ingénieurs de formation, reprenons depuis le début.
Qu’est ce qui génère un impact ?
Chaque produit que nous créons, transportons, utilisons et jetons, a une incidence sur l’environnement.
En effet, chaque produit manufacturé va nécessiter une extraction de matières premières, puis sera transporté, sur une distance plus ou moins longue, et rejettera donc des gaz à effet de serre lors de son trajet. Certains produits vont également consommer, lors de leur utilisation, des ressources naturelles non renouvelables dont la production peut avoir un impact sur la santé. Enfin tout matériau, même s’il est recyclé un grand nombre de fois, finira par ne plus être exploitable. Il sera alors jeté, et pourra impacter la qualité des sols et des eaux.
Tous les produits, sans exception, ont donc une incidence sur notre environnement, plus ou moins forte. A nous de privilégier les options les moins néfastes pour l’environnement !
Comment mesure t’on l’impact ?
L’impact environnemental se mesure grâce à des indicateurs environnementaux.
Ils nous permettent d’attester l’impact environnemental généré par nos activités sur différents critères.
En voici quelques un expliqués ci-dessous :
- Changement climatique : cet indicateur indique les émissions de gaz à effet de serre, tels que le CO2, la vapeur d’eau ou encore le méthane, qui sont à l'origine du dérèglement climatique.
- Consommation d’eau ou d’énergies primaires : ici, nous observons la consommation de ressources naturelles, qu’elles soient hydrauliques ou énergétiques.
- Destruction de la couche d’ozone : cet indicateur reflète les dégâts causés à la couche d’ozone, cette couche de gaz qui nous protège des rayonnements ultraviolets nocifs émis par le soleil. Elle est atteinte par des substances contenant du chlore et/ou du brome.
- Toxicité Humaine : cet indicateur atteste des émissions dans les sols, l’air ou les eaux de substances néfastes pour l’Homme, et se décompose en deux sous indicateurs : la toxicité cancérigène et la toxicité non-cancérigène.
- Eco-toxicité aquatique : celui-ci indique le taux d’émissions de substances toxiques présentant un risque potentiel pour la faune et la flore aquatique, dans l’air, l’eau et les sols
- Eutrophisation des eaux : cet indicateur évalue le dérèglement chimique des milieux aquatiques, qui favorise le prolifération d'algues et organismes invasifs, qui peuvent mettre en péril la faune et la flore locales. Ce phénomène est par exemple bien connu sur les littoraux bretons, souvent envahis d'algues vertes.
À quoi ça sert ?
Décrypter l’impact de nos produits sous un prisme global, et non uniquement sous le prisme du réchauffement climatique, nous permet d’avoir une vue plus complète sur les répercussions de nos décisions.
Ces indicateurs environnementaux sont des outils mis à notre disposition pour analyser, prendre du recul et réduire notre impact !
Il est ainsi plus aisé de faire des choix avisés, en tant que consommateurs, mais également en tant qu’organisation.