Aujourd’hui, on vous propose de rencontrer l’un des membres de notre équipe !
On démarre avec Axelle, qui nous a rejoint pour réaliser sa thèse en éco-conception, autour du sujet de l’évaluation environnementale.
Bienvenue Axelle ! Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur ton parcours ?
Après obtention de mon bac, j’ai intégré une Classe Préparatoire aux Grandes Écoles (CPGE) mention Biologie, Chimie, Physique et Sciences de la Terre (BCPST) dans le but de devenir vétérinaire. Après une année, je me suis rendue compte que le métier de vétérinaire ne correspondait pas au contact animal que je recherchais.
J’ai alors continué mon parcours en licence de Chimie, afin de devenir formulateur en cosmétique. C’est au cours de ma deuxième année de licence que j’ai pris conscience des enjeux sociaux et environnementaux de ce marché. Le secteur de la cosmétique n’étant pas en accord avec mes valeurs, et ne me voyant pas m’épanouir en passant des journées entières dans un laboratoire, j’ai décidé de me réorienter lors de mon Master.
J’ai donc choisi d’intégrer un Master en environnement, spécialisé dans l’éco-conception et la gestion des déchets, lors duquel j’ai pu effectuer mon alternance au sein du groupe Stellantis, qui m’a permis de me former et me spécialiser dans l’Analyse de Cycle de Vie.
Je suis aujourd’hui fière d’avoir trouvé ma voie et un sens à ce que je fais, malgré ces quelques détours !
Pourquoi as-tu choisi de rejoindre le projet Qweeko ?
En dernière année de Master, je sentais que mon projet professionnel ne serait abouti qu’à l’issu d’une thèse. J’ai été encouragée par mes proches ainsi que par le corps enseignant.
L’annonce Qweeko, UBEBEST à l’époque, m’a été transmise par mon tuteur d’alternance, et, si l’offre n’était pas ma favorite, le projet de thèse me semblait intéressant. J’ai donc décidé de postuler pour en apprendre plus. C’est après le premier entretien avec Qweeko que le sujet a pris pour moi une toute autre envergure. D’une part, le feeling avec l’équipe est tout de suite passé et d’autre part, la mission, une fois détaillée par Martin et Marie, m’a donné envie de m’engager à leurs côtés.
En quoi va consister ton travail ?
Je réalise une thèse sur le développement d’un modèle de notation de l’empreinte environnementale des produits électriques et électroniques.
Ce travail va se concentrer d’une part autour de l’amélioration de la méthodologie de scoring des appareils utilisée dans le Qweeko-Score, grâce à l’intégration des données de fabrication, mais je vais également accompagner les équipes sur le Qweeko-Soft, notre outil destiné aux fabricants. En effet, nous souhaitons automatiser le procédé complexe d’évaluation environnementale, aussi Qweeko peut s’appuyer sur mes connaissances en ACV et, appuyée par mon équipe encadrante, je les guide vers les stratégies les plus pertinentes à mettre en place.
Mes travaux de recherches vont se dérouler sur trois années, et seront articulés en différentes étapes. La première d’entre elles est l’état de l’Art, qui me permet de faire l’état de lieux des connaissances actuelles sur l’évaluation environnementale. Je m’y attelle depuis mon arrivée, afin de préparer un socle complet de connaissances, qui me permettront ensuite d’amorcer le processus de réflexion autour de la méthodologie à mettre en place.
Quelles formes prennent ton engagement pour l’environnement au quotidien ?
Cela fait maintenant quelques années que l’environnement tient une place importante dans ma vie.
Voici quelques exemples de mon engagement :
- Limiter la voiture, favoriser les transports en commun ou la mobilité douce (vélo, marche)
- Dans l’alimentation : je suis végétarienne depuis 6 ans, cet engagement prenant également en compte l’aspect de la maltraitance animale. J’utilise une gourde pour l’extérieur et une cafetière filtrante pour la maison. Aussi, ayant la chance d’avoir un jardin, j’ai la possibilité de composter une partie de mes déchets.
- Dans ma consommation : Je fais de la couture et je me suis initiée au zéro déchet : plus de cotons démaquillants jetables, j’achète du savon et shampoing solide (j’essaye au maximum d’en acheter chez les petits artisans l’été pour les soutenir, mais aussi pour favoriser les circuits courts). Je favorise la consommation de seconde main pour la décoration, les livres et les vêtements. Pour la période de Noël, l’une des plus polluantes de l’année, je fais des cadeaux de seconde main, et les emballages sont faits maison : des pochettes en tissus réutilisables !
- Dans l’entretien de la maison : je limite et j’optimise au maximum le nombre de lessive, et j’ai remplacé la lessive par les gargouilles. Pour le ménage, je n’utilise que du vinaigre blanc et de l’eau.
- J’essaye de limiter la consommation d’énergie (limiter le chauffage et l’utilisation de l’électricité via des éco-gestes comme dépoussiérer régulièrement ses ampoules, utiliser des ampoules basses consommation…) et je récupère l’eau de la douche : je fais couler l’eau dans un seau le temps que l’eau chauffe pour utiliser cette eau pour arroser mes plantes ou pour les tâches ménagères.